Santé




Lutte contre la cécité : 40 opérations programmés en trois jours aux Comores

Dans le cadre du programme de lutte contre la cécité aux Comores, des séances de renforcement de capacités en soins…

Dans le cadre du programme de lutte contre la cécité aux Comores, des séances de renforcement de capacités en soins médicaux et chirurgicaux ont été mises en place la semaine dernière. Le docteur Chanfi Mohamed parle de 40 personnes opérées dont 15 à Anjouan et 25 à Ngazidja.

 

Après la séance de débat à Anjouan, des experts de l’association Terre Ophtalmo ont organisé des séances de renforcement des capacités la semaine dernière à Anjouan et Ngazidja. Sur place, le docteur Chanfi Mohamed a profité de l’occasion pour réaliser des opérations sur la cécité. « Nous avons sélectionné des patients pour la chirurgie. Le but c’est d’offrir une belle vue à ces patients mais également permettre au personnel de se conformer aux nouvelles techniques, dit-il. Comme vous le savez la science évolue au fil du temps ».

Ce dernier montre que ses patients ont été suivis depuis et sélectionnés pour être opérés. « Ces opérations étaient sans risque. Ces dernières ont été réalisées avec des techniques modernes à savoir la phacoémulsification, qui est une technique d’anesthésie locale. Une petite incision est pratiquée sur l’axe dans lequel le patient présente le plus d’astigmatisme, à travers cette incision le chirurgien travaille à l’intérieur de l’œil. La deuxième technique, est comme le micro incision avec moins de complication », explique le Dr Chanfi.

Il est à rappeler que ce n’est pas la première fois que le service d’ophtalmologie du pays a réalisé des opérations. Cela fait 24 ans que ces opérations sont réalisées pour permettre aux patients de soigner leur vision. Ce partenariat avec Terre Ophtalmo n’a fait que renforcer l’échange entre les personnels, mais aussi de doter les hôpitaux en équipements. « La science a beaucoup évolué, les équipements utilisés dans le temps, ne sont plus d’actualité. Nous avons beaucoup appris et cela a permis de se conformer aux nouveaux techniques mais surtout de permettre l’accès à la formation à ceux qui n’ont pas les moyens », précise-t-il.