Finance : attente de 655 millions de KMF promis par le gouvernement

Les écoles privées ont dû faire la rentrée du 30 novembre sans l’aide budgétaire promise par le gouvernement. Ils ont…

Les écoles privées ont dû faire la rentrée du 30 novembre sans l’aide budgétaire promise par le gouvernement.

Ils ont dû faire contre mauvaise fortune bon cœur. Les établissements privés ont fait leur rentrée scolaire 2020-2021 sans cette enveloppe de 655 millions de nos francs, que le gouvernement s’était engagé à débloquer pour les accompagner après la crise sanitaire de coronavirus qui a durement happé tous les secteurs. Cette somme devait permettre à 222 sur 250 établissements à effectuer leur rentrée dans des conditions acceptables. Qu’à cela ne tienne, l’ensemble des établissements privés ont effectué la rentrée au même moment que le public.

« Ne pas effectuer la rentrée scolaire reviendrait à pénaliser les enseignants et les élèves et certaines écoles allaient perdre leurs effectifs. L’appui financier que la Coordination des Ecoles Privées (CEP) a demandé au gouvernement n’allait pas permettre à la totalité des écoles privées impactées par la covid-19 d’effectuer la rentrée », réagit Soidridine Youssouf, le président de la CEP.

Pour rappel, la CEP avait recensé au niveau national 250 établissements scolaires privés nécessitant un appui financier de 1 milliard 250 millions de nos francs pour pouvoir effectuer cette rentrée scolaire après la crise de coronavirus qui avait contraint lés écoles à fermer leurs portes. Après avoir étudié la requête, le gouvernement s’était engagé à débloquer quelques 655 millions Kmf. « Si on bénéficiait de cet appui, il aurait bénéficié à 222 écoles privées sur 250. En tout cas, le gouvernement l’école privée est le cadet des soucis du gouvernement, alors qu’on compte 6000 employés dans nos établissements, ce qui n’est pas à négliger », souligne Mr Youssouf.

Interrogé sur la possibilité de finir l’année scolaire en cours si le gouvernement restait les bras croisés, le président de la coordination des écoles privées a répondu que les cours ne doivent pas être interrompus. « Les responsables des établissements scolaires doivent à tout prix coopérer avec leurs employés pour que l’année en cours s’achève dans les meilleures des conditions », souhaite-t-il. Rappelons que dans une rencontre avec la presse en novembre dernier, le ministre de l’Éducation nationale avait prévenu que « cet appui peut intervenir au cours de l’année ».