L’Atlantic Financial Group finalise l’acquisition des filiales BNP Paribas aux Comores, au Gabon et au Mali (Communiqué)

L’Atlantic Financial Group (AFG), holding financière de Atlantic Group, annonce avoir finalisé l’acquisition des filiales de la BNP Paribas aux Comores, au Gabon et au Mali suite à l’obtention de l’ensemble des autorisations préalables des différents régulateurs.

Par ces acquisitions, le Groupe AFG affiche ses ambitions renouvelées d’acteur bancaire panafricain et détient désormais en plus de la Banque Atlantique Cameroun :

– la Banque pour l’Industrie et le Commerce- Comores (BIC – Comores)
– la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Gabon (BICIG),
– la Banque Internationale pour Commerce et l’Industrie du Mali (BICIM)

L’,AFG consolide ainsi, sa présence en Zone CEMAC (Cameroun et Gabon), marque son retour en Zone UEMOA (Mali) et s’ouvre de nouveaux horizons dans l’Océan Indien (Comores). Par ailleurs, le groupe est aussi présent dans ces régions à travers ses compagnies d’assurances :

– Atlantique Assurances Bénin Vie
– Atlantique Assurances Bénin IARDT
– Atlantique Assurances Cameroun IARDT,
– Atlantique Assurances Mali IARDT,
– AFG Assur Comores (Vie et non Vie)

Fort de l’expérience de Atlantic Group dans les Télécommunications (GSM, transmissions de données) et les Assurances, AFG ambitionne d’offrir à sa clientèle une expérience client renouvelée en étant un acteur digital intégré bancassurance qui développe un écosystème à même de favoriser l’inclusion financière.

Pour se faire, le groupe a engagé le processus de transformation digitale de l’ensemble de ses filiales, avec l’assistance technique de la SFI (filiale de la Banque Mondiale) et du cabinet français Onepoint.

Atlantic Group fondée par l’homme d’affaires Ivoirien Koné DOSSONGUI, AFG est active dans le secteur bancaire francophone depuis plus de 40 ans. Il compte aujourd’hui quatre (4) filiales bancaires, cinq (5) filiales d’assurances, une banque d’affaires (AFG Capital) et une entité technologique (Digital Business Solutions).

Oubeidillahi Mchagama devant le juge ce mercredi

Le journaliste vedette Oubeidillah Mchangama, placé en mandat de dépôt depuis lundi dernier, sera présenté aujourd’hui devant le juge pour « troubles à l’ordre public ». Les organisations professionnelles voient dans cette affaire un « acharnement » et « exigent la libération immédiate » de leur confrère.

« Ce placement en mandat de dépôt est purement et simplement arbitraire, témoignant encore une fois de l’acharnement dont est victime ce journaliste engagé. Encore faut-il rappeler que dans l’ordonnance de placement sous contrôle judiciaire du 4 septembre, le juge d’instruction a reconnu qu’« il n’y a pas eu de preuves suffisantes à la charge de l’inculpé », lit-on dans le communiqué conjoint du Syndicat des journalistes et de la section comorienne de l’Union internationale de la presse francophone, publié le lundi 14 décembre.

Oubeidillah qui est attendu devant le juge aujourd’hui sera entendu pour « trouble à l’ordre public », soit un motif autre que celui pour lequel il est placé en mandat dépôt. En effet, comme le rappelle le communiqué du Syndicat et de l’UPF-Comores qui ont cité le procureur de la République, Oubeid paie son « outrecuidance » vis-à-vis du contrôle judiciaire et ses corollaires, auxquels il était soumis le 4 septembre dernier par le juge d’instruction, pour s’être interrogé quelques jours plus tôt sur la gestion du budget destiné aux audiences spéciales sur des agressions sexuelles, tenues au tribunal correctionnel de Moroni, du 10 au 23 aout.

Si telle est la raison évoquée pour justifier son placement en mandat de dépôt, son jugement ce mercredi en flagrant délit concerne l’alerte qu’il a lancée, la semaine dernière, sur la pénurie de carburant qui se profile dans le pays. Cette alerte est considérée comme un « trouble à l’ordre public ». « Ces intimidations à répétition confirment qu’Oubeidillah Mchangama est particulièrement ciblé pour le réduire au silence », constate les deux organisations avant de conclure : « C’est donc pour défendre les libertés d’expression et de presse, malmenée par ceux-là même qui sont censés les protéger, que le Syndicat national des journalistes aux Comores et l’UPF-Comores exigent la libération immédiate du journaliste Oubeidillah Mchangama ».

Hydrocarbures : Problème de stockage et de logistique à la fois ?

Ces derniers temps, les stations-service sont prises d’assaut. Dans un communiqué, la société comorienne des hydrocarbures assure qu’il n’y a aucun problème avec les produits pétroliers. Mais est-ce vrai ?

Depuis la semaine dernière, les stations de service sont prises d’assaut par les automobilistes qui veulent du gasoil et des citoyens à la recherche du pétrole lampant. Certains font des provisions, en prévision d’une « inéluctable » pénurie de carburant selon nos informations. Et pourtant, dans un communiqué publié la semaine dernière, la société Comores Hydrocarbures assure qu’il n’y a aucun problème de gasoil, en réponse à une information divulguée par la chaine Fcbk FM.

Selon une source autorisée au sein de ladite société, non seulement à la SCH y a une pénurie qui se précise, mais il y a aussi un problème logistique. En effet, selon notre interlocuteur, les camions devant assurer la livraison ne sont qu’au nombre de trois, ce qui est « insuffisant » pour assurer dans les délais impartis, la distribution dans une vingtaine de stations-service à Ngazidja. « Honnêtement, on n’a pas assez de gasoil. On doit gérer le peu qu’on a jusqu’à l’arrivée du bateau. Mais, cela ne va pas prendre beaucoup de temps car le bateau sera bientôt là », nous confie notre source qui, en plus du stockage et de la logistique, pointe du doigt « l’incompétence » du chargé de dépôt qui s’y prendrait très mal dans cette « crise ».

Officiellement, la SCH insiste pour rassurer les consommateurs. Après le communiqué, son directeur de distribution est monté au créneau. Lui, il parle plutôt d’un « problème de pompe » comme l’origine de la situation dans laquelle se trouvent actuellement les automobilistes et les stations-service. « Cette situation a fait qu’on n’a pas pu livrer le gasoil à temps. Mais elle est réglée et on a commencé les livraisons le samedi dans l’après-midi », déclare Abdou Mhadjou. D’après la même source, les livraisons du gasoil sont passées de 120 000 litres à 216 000 litres par jour. Il annonce que le bateau transportant le carburant est attendu le 16 décembre. Soit demain. Crois les doigts.

Cellou Dalein : « la main d’Alpha Condé qui est sortie, c’est elle qui assassine mes militants, qui arrête mes cadres »

A l’occasion de la cérémonie de prestation de serment pour un troisième mandat organisée hier mardi 15 décembre au palais Mohamed 5. Le président Alpha Condé a réitéré sa main tendue aux acteurs politiques guinéens dans le cadre de la décrispation de la crise politique née de la présidentielle du 18 octobre dernier.

Interrogé par RFI, le candidat malheureux Cellou Dalein Diallo doute de la volonté du chef de l’Etat d’apaiser les tensions.

Le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) accuse Alpha Condé de l’avoir séquestré et procéder à l’arrestation de cadres de l’opposition.

 » Alpha Condé, il ne faut le juger à travers ses discours. Il faut voir les actes qu’il est en train de poser ces dernières semaines. Non seulement, il m’a séquestré pendant une dizaine de jours, jusqu’à présent mes bureaux et le siège de mon parti sont occupés par l’armée sans aucune décision de justice parce que tel était son vœux  »  , indique Cellou Dalein Diallo.

A qui veut l’entendre, il dit qu’Alpha Condé n’a aucune volonté de dialoguer avec ses opposants.

 » Lorsque les gens disent qu’il tend une main, moi je ne peux pas y croire, parce que sa main qui est sortie, c’est elle qui assassine mes militants, qui arrête mes cadres et qui occupe mes locaux. Le dialogue ne peut pas commencer par-là «  , indique l’ancien Premier ministre, ajoutant  » D’abord, il a fait un coup de force de changer la constitution. Ensuite, il l’a fait uniquement pour se maintenir au pouvoir. Sa candidature pour un troisième mandat était donc illégale. Il a perdu l’élection, il n’a aucune légitimité « .

Lutte contre la cécité : 40 opérations programmés en trois jours aux Comores

Dans le cadre du programme de lutte contre la cécité aux Comores, des séances de renforcement de capacités en soins médicaux et chirurgicaux ont été mises en place la semaine dernière. Le docteur Chanfi Mohamed parle de 40 personnes opérées dont 15 à Anjouan et 25 à Ngazidja.

 

Après la séance de débat à Anjouan, des experts de l’association Terre Ophtalmo ont organisé des séances de renforcement des capacités la semaine dernière à Anjouan et Ngazidja. Sur place, le docteur Chanfi Mohamed a profité de l’occasion pour réaliser des opérations sur la cécité. « Nous avons sélectionné des patients pour la chirurgie. Le but c’est d’offrir une belle vue à ces patients mais également permettre au personnel de se conformer aux nouvelles techniques, dit-il. Comme vous le savez la science évolue au fil du temps ».

Ce dernier montre que ses patients ont été suivis depuis et sélectionnés pour être opérés. « Ces opérations étaient sans risque. Ces dernières ont été réalisées avec des techniques modernes à savoir la phacoémulsification, qui est une technique d’anesthésie locale. Une petite incision est pratiquée sur l’axe dans lequel le patient présente le plus d’astigmatisme, à travers cette incision le chirurgien travaille à l’intérieur de l’œil. La deuxième technique, est comme le micro incision avec moins de complication », explique le Dr Chanfi.

Il est à rappeler que ce n’est pas la première fois que le service d’ophtalmologie du pays a réalisé des opérations. Cela fait 24 ans que ces opérations sont réalisées pour permettre aux patients de soigner leur vision. Ce partenariat avec Terre Ophtalmo n’a fait que renforcer l’échange entre les personnels, mais aussi de doter les hôpitaux en équipements. « La science a beaucoup évolué, les équipements utilisés dans le temps, ne sont plus d’actualité. Nous avons beaucoup appris et cela a permis de se conformer aux nouveaux techniques mais surtout de permettre l’accès à la formation à ceux qui n’ont pas les moyens », précise-t-il.

 » Ce sont deux affaires qui sont aux mains de la justice, ce n’est pas des affaires du gouvernement »

 » Je viens de lire dans le journal Alwatwan n°4072 du 14/12/2020, un article portant sur une conférence de presse tenue par le ministre de la justice dans laquelle il est revenu sur deux dossiers qui concernent mes clients que sont : l’ancien président AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI et le Gouverneur d’Anjouan, le docteur ABDOU SALAMI ABDOU. »

 

Sans revenir sur les faits ni leur « détention » qui a perdu toute légalité, je me permets de rappeler au ministre que ce n’est pas après avoir dit tout ce qu’il avait à dire dans ces dossiers et notamment, le dossier du président SAMBI qu’il va enfin s’en rendre compte que « ce sont deux affaires qui sont aux mains de la justice, ce n’est pas des affaires du gouvernement. »

Je rappelle que pour la première fois dans l’histoire juridique de nôtre pays, des ministres en exercice y compris celui en charge de la justice ont parlé à plusieurs reprises de ces dossiers que ne l’a fait le procureur de la république. De ce qui précède, il n’y a pas lieu à ce que le ministre de la justice vienne se rétracter et faire comme si les comoriens ne sont pas au courant de ses interventions sur le dossier SAMBI.

Permettez-moi de vous renvoyer au journal Al-fajr n°1642 du 11/12/2020 dans lequel le même ministre qui prétend aujourd’hui que « ce sont deux affaires qui sont aux mains de la justice, ce n’est pas des affaires du gouvernement », soit allé jusqu’à nous sortir ce qu’il appelle « un mandat de dépôt illimité » qui n’est prévu dans aucun article du code de procédure pénale comorien en vigueur lors de l’inculpation du président SAMBI le 20/08/2018.

Comment après tous ces dérapages, le ministre de la justice peut aujourd’hui vouloir s’en laver les mains et se faire passer pour celui qui laisse la justice faire son travail ?

Monsieur le ministre de la justice au même titre que vos collègues ministres, vous vous êtes déployés durant tout ce temps à vider les dossiers SAMBI et SALAMI de toutes connotations juridiques voire judiciaires et vous les avez transformés en bon dossiers politiques n’en déplaise à ceux qui ne veulent pas l’entendre. Enfin, permettez-moi de vous rappeler en vôtre qualité de magistrat de profession que dans le dossier SALAMI le juge d’instruction a rendu une ordonnance de renvoi devant la Cour de Sûreté de l’Etat depuis le 10 septembre 2019 au cas où, vous ne seriez pas au courant. Mon client et moi même attendions la fixation d’une date d’audience en vain.

Si j’ai bonne mémoire puisque je n’ai pas le dossier sous mes yeux, j’avais saisi l’inspection générale des affaires judiciaires à cet effet pour que ce service puisse chercher à savoir ce qui bloque la tenue de cette audience, je n’ai jamais eu de réponse.

Le commissaire du gouvernement avait lors d’une de ses conférences de presse déclaré que « jusqu’au 10/11/2020, il va annoncer la date de la tenue de l’audience dans l’affaire SALAMI. » Or, à ma connaissance, à ce jour, aucune date ne nous a été communiquée.

A quelque chose malheur est bon puisque je viens d’apprendre qu’une réforme de la loi sur l’organisation judiciaire vient d’être adoptée et que la Cour de Sûreté de l’Etat est supprimée.

Ouverture prochaine d’une académie dédiée au Shikomori

La langue comorienne aura bientôt une académie qui lui sera dédiée. C’est ce qui est ressorti vendredi dernier de l’audience tenue à Beit Salam entre le président Azali et les techniciens chargés d’élaborer les textes.

Le chef de l’État Azali Assoumani se dit prêt à soutenir la mise en place d’une académie de la langue comorienne dans le pays. C’est Moinaecha Cheikh Yahaya qui l’a annoncé vendredi à la sortie d’une audience tenue à Beit-Salam entre le chef de l’Etat et une commission de techniciens pour la promotion de la langue nationale, qui a la charge de la rédaction des textes. Cette dernière est conduite par le premier président de l’Université des Comores, l’historien Damir Ben Ali et d’autres cadres qui se disent prêts pour la réussite de ce projet. « Le chef de l’État est sensible pour ce projet. Il nous encourage et nous promet que une fois les textes finis, il va assumer l’étape suivante pour que ce projet voie le jour », indique Moinaecha Cheikh.

D’après cette ancienne ministre de l’éducation nationale, la création d’une académie de la langue comorienne est une idée née et proposée lors des assises nationales en 2018. « Nous étions là pour la soutenir et la défendre. Et aujourd’hui, elle se trouve sur le Plan Comores Emergent. Et le président Azali veut voir son opérationnalisation d’ici peu de temps », dit-elle.

Ainsi, Moinaecha Cheikh recommande l’usage du shikomori si les Comoriens se trouvent entre eux, sans présence d’un étranger, quelle que soit la nature de l’évènement. « Même si les rapports et résumés seront écrits en français mais l’utilisation des expressions comoriennes est plus que jamais nécessaire. Tout cela pour commencer à valoriser notre langue surtout lorsque le mot existe bel et bien en comorien. Il faut éviter de traduire en français parce que ça dénature la langue », recommande-t-elle.

Oichili : Un après match tragique

Le derby de Oichili du groupe (A), comptant pour la 10e journée du championnat (D2), avait opposé le 13 décembre dernier, le Football Club de Mlawuni d’Itsinkudi à Fc77 de Mtsamdu. Dans le fair-play, les deux équipes se séparent avec un score de parité (2-2). Hélas, après le match, le climat s’est dangereusement dégénéré hors du stade. On déplore des dégâts matériels sérieux et des blessés. La Ligue n’a pas croisé les bras.

Sans tarder, la Ligue de Ngazidja a condamné ce qu’elle qualifie de « d’actes de barbarie et ignobles ». Elle promet également de prendre des sanctions disciplinaires et pénales à l’encontre des auteurs. Cet événement tragique et douloureux, perpétrés après le match et hors du terrain est attribué aux supporteurs du Football club de Mlawuni d’Itsinkudi. Déçus probablement par le résultat (2-2), ils se sont montrés hostiles et agressifs envers les visiteurs. Le communiqué de la Ligue de Ngazidja fait état de jets des pierres, des voitures incendiées, des maisons saccagées, des blessés, etc. L’instance du football régional dénonce vigoureusement le climat de terreur, causé par les locaux après le match.

Abega Said Bacar est l’entraîneur de Fc77 de Mtsamdu, la victime de l’antipathie des supporteurs des locaux. Il dénonce ce qu’il qualifie « d’agression quasi préméditée ». Il enchaine : « Notre adversaire, Fc Mlawuni, a abordé le derby avec excès de confiance. Premier du groupe (A), il croyait dominer aisément la partie. Ce score de parité (2-2) l’a surpris et, a enragé ses supporteurs. Vous connaissez la suite. Elle est douloureuse et regrettable : dégénérescence, voitures flambant neuves détruites, maisons saccagées par eux mêmes pour nous accuser gratuitement, dégâts humains, et j’en passe ».

Les instances du sport en général, et la Ligue de Ngazidja en particulier sont soucieuses et solidaires pour la promotion de la paix et le fair-play. « Nous refusons de voir s’imposer le règne de la violence et de la terreur dans nos stades », avertit Kayssane Hassan, président de la Ligue. Sachant par essence que l’essor du sport et de la fraternité est l’affaire de tout le monde, le communiqué de la Ligue fait appel à toute bonne volonté pour l’intérêt de la discipline. Kayssane précise « La Ligue appelle les autorités compétentes, chefs de village, Maires, Préfets, et la gendarmerie nationale à s’impliquer et prendre des sanctions à l’encontre des auteurs de ses actes d’un autre âge afin de préserver l’image du sport, et du football ».

Mais, en un moment donné, Fc77 de Mtsamdu n’a pas résisté. Ses sociétaires ont réagi, notamment par les jets de pierres. Les sanctions seront prononcées contre qui exactement ? Un analyste sportif neutre se montre explicite : « Je pense que Fc Mlawuni et Fc77 ont une part de responsabilité dans ces accrochages physiques. Il convient donc de déterminer les degrés de responsabilité des uns et des autres. Trop c’est trop ». Même à huit-clos, le spectre de la violence sème toujours la zizanie.

Comores : la police nationale teste ses premiers radars mobiles

La police nationale a entamé les tests de ses nouveaux équipements destinés à la sécurité de la circulation routière. Dimanche dernier, ce sont les radars mobiles qui étaient testés sur la route Hahaya-Mitsamiouli, réputée accidentogène et dépourvue de panneaux de signalisation.

Depuis le week-end dernier, la police nationale se déploie sur les routes principales de Ngazidja pour sensibiliser les conducteurs sur l’arrivée prochaine des radars mobiles, censés limiter les excès de vitesse et par ricochet lutter contre les accidents de la circulation. Cette campagne a débuté dimanche dernier dans le Nord de Ngazidja, zone devenue accidentogène depuis la réfection de la RN1.

Joint au téléphone par nos soins, le commissaire central de la police nationale Achkal Mohamed montre qu’il n’est pas encore question de verbaliser, mais plutôt de prévenir. Selon un autre policier qui a participé à l’opération, il s’agissait surtout de tester ces nouveaux équipements dont nous ignorons encore les conditions d’acquisition. Ce qui est sûr, c’est une nouveauté sur nos routes.

Selon le commissaire central, ces campagnes vont s’étendre dans une période de deux semaines sur l’ensemble de l’île. « Nous avons en notre possession trois radars et nous espérons que les conducteurs vont respecter les consignes et les panneaux de signalisation », appelle de ses vœux celui qui n’est pas sans savoir que les panneaux de signalisations ne sont pas encore disponibles sur les routes.

Finance : attente de 655 millions de KMF promis par le gouvernement

Les écoles privées ont dû faire la rentrée du 30 novembre sans l’aide budgétaire promise par le gouvernement.

Ils ont dû faire contre mauvaise fortune bon cœur. Les établissements privés ont fait leur rentrée scolaire 2020-2021 sans cette enveloppe de 655 millions de nos francs, que le gouvernement s’était engagé à débloquer pour les accompagner après la crise sanitaire de coronavirus qui a durement happé tous les secteurs. Cette somme devait permettre à 222 sur 250 établissements à effectuer leur rentrée dans des conditions acceptables. Qu’à cela ne tienne, l’ensemble des établissements privés ont effectué la rentrée au même moment que le public.

« Ne pas effectuer la rentrée scolaire reviendrait à pénaliser les enseignants et les élèves et certaines écoles allaient perdre leurs effectifs. L’appui financier que la Coordination des Ecoles Privées (CEP) a demandé au gouvernement n’allait pas permettre à la totalité des écoles privées impactées par la covid-19 d’effectuer la rentrée », réagit Soidridine Youssouf, le président de la CEP.

Pour rappel, la CEP avait recensé au niveau national 250 établissements scolaires privés nécessitant un appui financier de 1 milliard 250 millions de nos francs pour pouvoir effectuer cette rentrée scolaire après la crise de coronavirus qui avait contraint lés écoles à fermer leurs portes. Après avoir étudié la requête, le gouvernement s’était engagé à débloquer quelques 655 millions Kmf. « Si on bénéficiait de cet appui, il aurait bénéficié à 222 écoles privées sur 250. En tout cas, le gouvernement l’école privée est le cadet des soucis du gouvernement, alors qu’on compte 6000 employés dans nos établissements, ce qui n’est pas à négliger », souligne Mr Youssouf.

Interrogé sur la possibilité de finir l’année scolaire en cours si le gouvernement restait les bras croisés, le président de la coordination des écoles privées a répondu que les cours ne doivent pas être interrompus. « Les responsables des établissements scolaires doivent à tout prix coopérer avec leurs employés pour que l’année en cours s’achève dans les meilleures des conditions », souhaite-t-il. Rappelons que dans une rencontre avec la presse en novembre dernier, le ministre de l’Éducation nationale avait prévenu que « cet appui peut intervenir au cours de l’année ».